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kakizome 2014

ce dimanche 26 janvier 2014 de 15h00 A 18h30

à l’Atelier Visconti 4, rue Visconti 75006 Paris (Métro : Saint Germain des Près)
je participe à la traditionnelle démonstration de calligraphie japonaise lors du Kakizome 2014 organisé, comme chaque année, par maitre Makiko Takei et ses élèves.

Un RDV avec l’encre, le pinceau et la bon humeur !!!

Le Kakizome, littéralement «première calligraphie», est une fête japonaise qui se célèbre au début de l’année. Calligraphes expérimentés ou non, écrivent des poèmes et des mots de bon augure pour tous dans une atmosphère d’amitié et de partage.
Nous écrirons pour vous à partir de 15h jusqu’à 17h environ ; près nous traquerons à cette année qui commence au galop ! (;)-

Venez avec amis et famille…l’entrée est libre et on vous attends nombreux !

à très bientôt
Alessandra (j’espere que tanuki sensei serà là avec nous !!)

L'invitation avec les dessins de Makiko Takei

L’invitation avec les dessins de Makiko Takei

les photos du kakizome 2013 su flickr

les photos du kakizome 2013 su flickr

prêts pour une année de poésie

Les locaux du CERCE – collectif de création art & art-thérapie sont prêts à vous accueillir et à stimuler votre créativité !

du journal de la Kampo international school

du journal de la Kampo international school

Les cours de calligraphie et de peinture à l’encre japonaise se tiendront : tous les mercredi de 14h30 à 16h00 (8 -14 ans) et de 16h30 à 18h30 (adultes) à partir du mercredi 9 octobre jusqu’au mois de juin 2014. Il n’y aura pas de coupures pendant les vacances scolaires.

Mercredi 2 octobre 2013 : journée information et essai de 15h à 19h.

Programme : techniques de base et avancées du trait et de la tenue du pinceau ; jeux d’encre, d’eau et de création. La méthode suivie est celle de Kampo Sensei fondateur de la célèbre l’école internationale du même nom, mais avec un œil attentif aussi sur les artistes occidentaux.

Les inscriptions sont ouvertes toute l’année avec possibilité d’abonnements mensuels ou des cours à la carte.

Je vous attends le 2 octobre de 15h à 19h -non stop- pour information, inscriptions, essai.

au 20 rue Pixérécourt 75020 Paris – métro Gambetta, Télégraphe, Place de Fête – bus 26 ou 96

plus par mail ou téléphone – a.laneve@wanadoo.fr

à bientôt ! Alessandra et tanuki sensei

tanuki

l’école de Shanghai au Musée Cernuschi, Paris

Moins d’une semaine pour une belle exposition dans un musée très très calme !

Comme à chaque exposition, je retiens deux ou trois choses qui m’ont marquée :

Shanghai entre la fin du XIX et le début du XX siècle devient riche et cosmopolite ; un esprit commercial, rapide, hyper-productif se reflète dans la peinture du mouvement qu’on appellera « l’école de Shanghai ».  A ce période le port de la ville s’ouvre aux échanges internationaux et non seulement le commerce fleurit, mais aussi la vie culturelle se concentre dans la région. Nombreux sont les artistes peintres et les calligraphes qui migrent à Shanghai fuyant les guerres internes de la Chine de l’époque.

Shanghai voit alors la création d’associations d’artistes peintres et calligraphes avec des statuts assez modernes. Ces nouveaux collectifs d’artistes remplacent les cercles littéraires traditionnels; les sièges des associations servent de boutiques, de galeries, de centres canalisateurs pour les adhérents. Le fonctionnement de ces associations change radicalement le statut de l’artiste. Se transforme aussi le rapport entre l’œuvre et le public, entre l’œuvre et sa finalité, l’œuvre et ses rapports avec des valeurs telles que la religion et l’argent…et ça se voit !

J’ai forcement pensé à Walter Benjamin pour ses considérations sur l’aura et la valeur de l’œuvre comme objet commercial, mais peut-être j’ai poussé le bouchon un peu trop loin.

Je vous renvoie à l’article de Li Weikung « Les activités associatives de l’école de Shanghai » dans le catalogue de l’exposition.

Tableau comparatif des associations de Shanghai et des cercles littéraires traditionnels (catalogue de l'exposition)

Tableau comparatif des associations de Shanghai et des cercles littéraires traditionnels (catalogue de l’exposition)

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La majorité des œuvres de «l’école de Shanghai» a un trait assez nerveux et libre. L’analyse du commissaire de l’exposition Eric Lefebvre à ce sujet est assez éclairante. Il pointe l’attention sur l’intérêt renouvelé des artistes du XIX et XX siècle pour l’écriture archaïque chinoise (le style sigillaire) et la gravure des sceaux.

Pour avoir passée un année entière à m’entraîner sur un texte gravé sur un des 10 tambours de pierre de la dynastie de Zhou  (石鼓文 せっこぶん environ 1500–206 av. J-C), je peux dire quant cette écriture est porteuse d’une force et d’une beauté primitives qui influencent tout naturellement la façon de peindre et de concevoir les symboles de celui qui la pratique !

Un morceau d'un des textes gravés sur les 10 tambours de pierre. 石鼓文 - せっこぶん - Seccobun - 汧殹鼓

Un morceau d’un des textes gravés sur les 10 tambours de pierre. 石鼓文 – せっこぶん – Seccobun – 汧殹鼓

Pour finir cette courte note :

Xugi (1823- 1896) est l’artiste qui m’a plu le plus pour sa simplicité et l’utilisation délicatement fade de la couleur.

De : Album de paysages et de personnages - Album aux motifs végétaux et animaliers

De : Album de paysages et de personnages – Album aux motifs végétaux et animaliers

Si vous n’avez pas eu l’occasion d’aller voir cette exposition, vous avez le temps jusqu’à dimanche 30 juin 2013.

samedi 29 juin à 15h : Démonstration de calligraphie et de peinture à l’encre de Chine par Lee Young-Sé

Après quoi, on devra attendre la prochaine !